Estafette Gie - MGP43

De L'autoroute au tarmac

Hormis les brigades territoriales (BT) et motorisées (BMo) ou les compagnies de gendarmerie départementale, les pelotons d'autoroutes restent aussi d'importants utilisateurs de l'Estafette. Elle reçoit pour l'occasion, de chaque côté, un marquage « gendarmerie » et, à l'avant comme à l'arrière, d'imposantes bandes réfléchissantes rouge et blanc largement visibles de nuit comme de jour. Comme pour les modèles 800 et 1 000 des BT et BMo, chaque Estafette dispose d'un équipement de signalisation, utilisé lors de contrôles routiers, et surtout sur les lieux des accidents de la circulation. Il est composé de cônes de Lubeck, d'un ou de deux Tri-flash, de torches lumineuses et de gilets fluorescents.
Parmi les autres utilisateurs de ce véhicule, on recense plusieurs services techniques ainsi que les gendarmeries de l'armement et des transports aériens. Les quelques Estafette utilisées par cette dernière unité sont de couleur blanche et servent majoritairement de poste de commandement mobile.

Un remplacement progressif

Au début des années 1980, la gendarmerie cherche à remplacer ses Estafette, certes très utiles mais vieillissantes. Renault reste dans le cœur des gendarmes, qui trouvent, grâce au Trafic, le digne descendant du petit utilitaire.
En 1982, les futures utilitaires légers Master et Trafic sont officiellement dévoilés. Le Trafic est retenu et testé aux côtés du Peugeot J5 par la gendarmerie. Les qualités techniques et l'aménagement du véhicule, combinés à l'expérience de Renault dans la construction de véhicules destinés à la gendarmerie, permettent à celle-ci de rester fidèle à la marque au losange, qui reçoit une première commande la même année.