Mb Gie - MGP43

Aller au contenu

Menu principal :

GENDARMERIE > JEEP GIE
 
 

MB (1941 - 1945)


640 000 exemplaires produits
1 motorisation de 2.2L proposée.
60cv délivrés.

Dans la Gendarmerie...

En 1940, naissait le 4x4 le plus mythique de l'histoire automobile: la Jeep! Engin léger de liaison et de combat très versatile, le célèbre tout-terrain équipe la majorité des armées du globe et de nombreuses forces de police, depuis le début de sa production en grande série, en 1941.
Les escadrons de la Garde républicaine incorporés aux Forces françaises libres, ainsi que les hommes de l'unité prévôtale de la 1ère Armée française, sont les premiers gendarmes à toucher des Jeep. Perçues en Afrique du Nord, les quelques Willys MB et Ford GPW débarquent en Provence, le 15 août 1944, avant de remonter et libérer la vallée du Rhône, puis de rejoindre l'Est de la France et combattre dans les Vosges, en Alsace, avant de terminer en Allemagne. Lors de la réorganisation, dans l'immédiate après-guerre, de la nouvelle armée française, la gendarmerie est rapidement équipée en conséquence de ces 4x4. Des unités prévôtales aux légions de Gardes républicaines, en passant par les escadrons blindés, les compagnies de gendarmerie départementales et même certaines brigades, tous utilisent le célèbre 4x4, et ce tant en métropole que dans les colonies. Ses qualités en tout terrain permettent d'effectuer aussi bien des missions de patrouilles et de police que de maintien de l'ordre ou de secours, dans des conditions diverses et variées. les Jeep sont ainsi fort appréciées en Afrique du Nord, à Madagascar ou en Afrique-Équatoriale française, où les pistes sont plus nombreuses que les routes et où les conditions et les problèmes climatiques et géographiques imposent l'utilisation de ce type de véhicule tout-terrain.

Mer et montagne

Ces dernières caractéristiques concernent également plusieurs unité hexagonales, dont de nombreux pelotons et brigades, basés sur Ie littoral, en zones inondables et surtout en montagne. Les Jeep permettent plus facilement de patrouiller et d'agir sur ou en bordure des plage ou dans les dunes. Elles peuvent aussi tracter une remorque, et ainsi acheminer et mettre à l'eau des embarcations légères. De nombreuses Jeep équipent, au fil des décennies, plusieurs gendarmeries des Alpes, des Pyrénées, des Vosges, du Jura et du Massif central, permettant de mener au mieux, dans les pires conditions hivernales et à des altitudes parfois très élevées, bon nombre de missions de police ou de secours. Une particularité propre aux pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM), qui restent de grands utilisateurs de Jeep, jusqu'au début des années 1990.
Tout d'abord dépourvues de moyens de transmissions, nombre de ces Jeep sont progressivement équipées d'un poste de radio émetteur-récepteur d'origine américaine, puis française. Celles officiant en zone montagneuse ou sur les côtes reçoivent également un capotage complet, comprenant des portes, des côtés en toile et des fenêtres plastifiées. Ces équipements se généralisent aussi au sein des unités de Garde républicaine, puis de gendarmerie mobile. Destinées en premier lieu au transport de la troupe, les Jeep sont, à ce niveau, rapidement et principalement utilisées comme véhicules de transmission, ou réservées au transport des chefs de peloton et d'escadron. Ces derniers bénéficient alors de moyens radios, permettant des liaisons en phonie comme en graphie.

De Saigon à Berlin

À partir de 1946 et jusqu'au début des années 1950, bon nombre des Willys MB et Ford GPW rejoignent l'Indochine, où elles sont engagées tant au combat que pour des missions de police civiles et militaires par les différentes Légions de Marche de Garde républicaine, le Détachement de gendarmes d'Extrême-Orient et de la Garde de Cochinchine ou les unités prévôtales des FTEO (Forces terrestres d'Extrême-Orient), ainsi que par les escadrons, sections ou compagnies spécifiques, rattachés et complétant, sur place, d'autres unités indépendantes de l'Arme. Si de nombreux exemplaires assurent les services de liaisons courants, plusieurs se retrouvent également armés de mitrailleuses Browning calibre 30, ou de fusils-mitrailleurs d'origines américaine, britannique ou française, et reçoivent parfois un blindage au niveau du pare-brise et des échancrures de portières. Ces véhicules sont principalement destinés à l'escorte et à la protection de convois, ou entrent dans le cadre de la lutte contre le Viêt-minh.
Les gendarmes en poste en Allemagne utilisent eux aussi la Jeep, en particulier dans le cadre des patrouilles et contrôles de police, menés conjointement avec les polices militaires américaines et britanniques (c'est le cas notamment à Berlin) et/ou avec des policiers allemands, officiant dans les zones sous commandement français - ces hommes prennent souvent place dans le même véhicule.
En vue de remplacer, à court terme, la jeep par un véhicule d'origine nationale, l'armée française adopte, dès 1950, le Véhicule léger de reconnaissance (VLR) construit par Delahaye. Les premiers exemplaires sont livrés en unités en 1951. La gendarmerie fait partie des Armes qui en perçoivent le plus. Les ennuis mécaniques sont multiples sur le véhicule, qui, malgré de nombreuses modifications et la réalisation, dès 1953, d'une nouvelle version, n'est pas aussi fiable que la bonne vieille jeep. Afin de remédier à ces problèmes, l'armée décide de remplacer véritablement ses Willys et Ford par... des jeep.

L'arrivée de la M201

Copie conforme des modèles MB et GPW, le modèle M201 est construit sous licence, en France, par Hotchkiss, qui livre son premier exemplaire en 1955. Progressivement mise à « la sauce armée française», la M201 remplace bientôt les Delahaye VLR et complète efficacement le parc des Jeep Willys. et Ford, avec lesquelles elle partage une majorité de pièces, dont bon nombre sont peu à peu réalisées en France.
Malgré ses similarités avec ses aïeules, la M201 présente des différences notoires, parmi lesquelles figurent, dès 1956 et jusqu'à la fin de sa production, en 1966, des jantes pleines et chaussées de pneus en 650 x 16 et des essuie-glaces électriques. Sa caisse, son châssis, ses amortisseurs à lames et sa culasse sont également renforcés. Ses cales de pare-brise, désormais métalliques, sont directement fixées sur le cadre de ce dernier. Pour éviter une usure prématurée des axes de la boîte de transfert, ceux-ci sont montés sur galets et non plus sur aiguilles. Le frein à main est à tambour. La transmission se fait par pignon céleron, Au fil de sa production, l'installation électrique passe de 6 à 24 volts, permettant ainsi d'assurer efficacement le fonctionnement des postes de radio au standard OTAN. Les versions 12 V sont des aménagements réalisés par les ERGM et plusieurs pools d'entretien et de réparations propres aux unité comme c'est le cas en gendarmerie. La majorité des modèles 12 V repassent d'ailleurs, au fil du temps, en 24 V. Le circuit d'allumage est étanchéifié et blindé, afin de réduire au maximum les opérations de protection moteur, en vue du déplacement du véhicule en « eaux profondes ».
Disposant d'abord d'une simple capote en toile, la M201 est également équipée, au cours de sa production, d'un capotage complet en vinyle.

Modifications et modèles spéciaux

Les premières M201 sont particulièrement affectées à des unités opérant en Algérie. Parmi celles-ci figurent des escadrons de gendarmerie mobile. Cette dernière reste, par la suite, une grande utilisatrice d'Hotchkiss M201 et s'essaie à l'installation d'équipements spécifiques ou à quelques réalisations spéciales sur ces bases, comme la transformation d'un exemplaire en véritable véhicule anti-émeute. Le véhicule est alors entièrement fermé par une caisse métallique, reprenant les formes du capotage. Ses glaces, son pare-brise et sa calandre reçoivent des grillages de protection amovibles. Côté armement, certains exemplaires disposent d'un affût latéral (positionné au niveau du marchepied gauche), ce qui facilite l'utilisation d'une mitrailleuse AA52. Si le vert mat reste la couleur dominante, le bleu gendarmerie est aussi utilisé. Cette livrée se retrouve principalement sur des Jeep servant au sein des compagnies ou de certaines brigades de gendarmerie départementale. Quelques-unes, utilisées dans un rôle
prévôtal, lors d'interventions dans le cadre des Nations unies, sont peintes en blanc et ornées des lettres UN (United Nations).
Les Jeep utilisées en gendarmerie départementale entrent également dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire, intégrant ainsi les pelotons de renseignement de Compagnie de gendarmerie départementale, où elles servent comme voitures de liaisons et véhicules de commandement et de transmissions.
Parmi les autres unités de gendarmerie utilisant des Jeep, il ne faut pas oublier les sections aériennes. Ces dernières s'en servent aussi bien comme tracteurs de piste pour sortir des hangars et déplacer les hélicoptères, que comme engins de secours incendie. Plusieurs de ces Jeep subissent ainsi des modifications: l'arrière et les côtés de leur caisse sont rabaissés ; leur banquette et leur siège passager sont supprimés, le tout afin de permettre l'installation d'un imposant extincteur à poudre, ainsi que le repositionnement de la roue de secours et l'adaptation d'un pied porteur de gyrophare.

Jusqu'en 2001

À partir de 1982, les M201 sont progressivement remplacées par le nouveau véhicule de liaisons Peugeot P4. Il faudra 19 ans pour que le parc des Jeep de l'armée française soit totalement réformé, les derniers modèles tirant leur révérence en 2001. Parmi ceux-ci, figuraient quelques Willys MB et Ford GPW, dont certaines encore en gendarmerie. Les dernières Jeep utilisées à cette époque par l'Arme servaient principalement de véhicules de servitude au sein des casernements ou de simples véhicules de liaisons, dans les Centres d'instruction de gendarmes auxiliaires.

Verem
 

Jeep
Parution 1993
Référence : V222  a*
Zamac / Plastique
*Châssis gris

Verem
 

Jeep
Parution 1993
Référence : V222 b*
Zamac / Plastique
*Châssis bleu

Norev
Hachette

Jeep Willys modèle 1945
Section aériènne
Parution 2005
Référence : PG10
Zamac / Plastique
Collection "Police & Gendarmerie"

 
 
 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu