SM Gie - MGP43

Aller au contenu

Menu principal :

GENDARMERIE > CITROEN GIE
 
 

SM (1970 - 1975)


12 920 exemplaires produits.
3 motorisations de 2.7L à 3.0L proposées.
160cv à 180cv délivrés.

Dans la Gendarmerie...

La gendarmerie est rapidement séduite par la SM. Dès son apparition, cette dernière intéresse en effet les brigades rapides d'intervention (BRI), chargées de surveiller le trafic autoroutier et son environnement, de porter rapidement secours et aide aux usagers, mais aussi d'intercepter le plus vite possible tout contrevenant au code de la route, les limitations de vitesses étant depuis peu de mise.
De par son concept, ses qualités et performances, la SM apparaît très vite comme la future remplaçante des premières Citroën ID et des DS 21 IE qui, équipées d'un compresseur Constantin, sont utilisées comme VRI (Véhicule rapide d'intervention), depuis 1969 et 1970 respectivement. Fidèle à Citroën, la gendarmerie adopte donc le coupé au double chevron. Commandés fin 1972 (année de lancement de la SM injection), les deux premiers exemplaires sont livrés début 1973. Le premier, immatriculé 631 0087, est affecté à la BRI d'Auxerre et circule sur la portion bourguignonne de l'autoroute A6. Le second, immatriculé 631 0088, se retrouve à la BRI d'Orange afin de couvrir la portion Provence-Alpes-Côte d'Azur de l'autoroute du Soleil.

Bleu de Brégançon

Comme les ID et DS 21 IE (dont certaines sont encore en dotation) ou les DS 23 IE surcompressées (également livrées à plusieurs BRI dès 1973), les SM sont complémentaires des sportives Alpine A 110, puis, dès 1974, des A 310. Il était prévu à l'origine que la SM remplace les Berlinette 1600, en service depuis 1967. Ces dernières cèdent en fait leurs places à leurs petites sœurs, des A 110 1600 S. Peintes en « bleu de Brégançon », une couleur figurant au catalogue Citroën, les SM arborent, en larges lettres blanches, le nom « Gendarmerie» sur leurs portières.
Comme les ID et DS, elles sont équipées, sur leur toit, d'un petit feu à éclats. Cet équipement, qui prend largement moins de place qu'un gyrophare conventionnel et qui offre surtout une faible résistance à pleine vitesse, est en réalité un feu flashant de signalisation, monté originellement à l'extrémité de la queue des hélicoptères Alouette II et III.
Le véhicule est équipé d'un émetteur-récepteur radio, fonctionnant en 12 volts. Installé à l'aplomb de la planche de bord, face au gendarme passager, ce matériel ainsi que l'antenne de transmission, placée sur le toit, sont directement installés par les services techniques de la gendarmerie. Ce matériel a pour particularité d'émettre sur une fréquence différente de celle de la réception.

Plus de 250 000 km au compteur

Trois autres SM du même type s'ajoutent, plus tardivement, en 1973, aux deux premiers exemplaires. Celle immatriculée 631 0918 rejoint ainsi la BRI de Roye, sur l'autoroute du Nord (A 1), assurant principalement des missions sur la portion picarde de cette dernière. La SM portant l'immatriculation 631 0919 intègre la BRI d'Ablis, couvrant ainsi le secteur compris entre le péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines et la région centre, pour la portion de l'autoroute A 10. La dernière, immatriculée 631 0920, retrouve quant à elle son homologue basée dans le sud de la France. Dernière arrivée, la seconde SM du peloton d'Orange est réformée la première, en août 1978, avec près de 250 000 km au compteur, tandis que l'autre, après 280 000 km de bons et loyaux services, part au mois de mars de l'année suivante.
L'année 1979 sonne également le départ à la retraite de la SM utilisée par la BRI d'Ablis (en novembre), alors que le peloton d'Auxerre se sépare de la sienne en janvier 1978, et celui de Roye, en juillet de cette même année.

À cause d'un choc

Comptant parmi les véhicules rapides d'intervention les plus marquants et les plus appréciés de l'histoire des BRI, la SM reste un «outil» idéal. À la vue du confort et des qualités routières de la voiture, certains gendarmes, pilotant alors des Alpine, demandent d'ailleurs à changer de monture. Toutefois, leurs collègues conduisant des ID ou des DS 21 IE sont avant tout et souvent les principaux privilégiés.
Comme les modèles civils, les SM des BRI sont directement touchées par les chocs pétroliers de 1973 et 1976. C'est d'ailleurs à la suite du choc de 1973 que la gendarmerie nationale décide de ne plus s'équiper de SM. Elle cherche alors, et à court terme, une remplaçante plus économique, mais tout autant efficace et rapide que la valeureuse routière. Une fois de plus, les gendarmes se tournent vers Citroën, en adoptant, dès 1976, la nouvelle CX 2400. Celle-ci prend en réalité la place des DS 23 IE et devient complémentaire de la SM. La remplaçante de cette dernière arrive en fait deux ans plus tard, avec le modèle Gti de la CX 2400.

Verem
 

Citroën SM
Parution 1990
Référence : V202
Zamac / Plastique

Eligor
 

Citroën SM modèle 1970
Parution 1994
Référence : 1364 / 100444
Plastique

Norev
 

Citroën SM modèle 1974
Parution 1998
Référence : 158502
Zamac / Plastique

Gts
 

Citroën SM modèle 1970

Référence : GTS20G
Résine

Minichamps
 

Citroën SM modèle 1970
Parution 2003
Référence : 400111090
Zamac / Plastique
Production 4032 ex.

Norev
Hachette

Citroën SM modèle 1970
Parution 2004
Référence : PG6
Zamac / Plastique
Collection "Police & Gendarmerie"

Dinky Toys
Atlas

Citroën SM modèle 1970
Parution 2017
Référence : 24 O
Zamac / Plastique
Collection "Dinky Toys de mon enfance"*

*non distribuée.

Ixo
 

Citroën SM modèle 1973
Parution 2006
Référence : CLC097
Zamac / Plastique

 
 
 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu